L’un des plus graves dangers menaçant les personnes âgées est le risque de chute. Pour les seniors, il s’agit du type d’accident qui survient le plus fréquemment. 12 000 décès y sont liés chaque année.
Environ un tiers des seniors de plus de 65 ans subissent une chute au cours de l’année. Plus l’on avance en âge, plus le risque s’accroit, au point de doubler à compter de 75 ans, d’un point de vue statistique.
Pour éviter la survenance de complications subséquentes à une chute, un détecteur de chute est la solution idéale.
Si les chutes sont particulièrement à craindre, ce n’est pas uniquement en raison de leurs conséquences néfastes susceptibles de donner lieu à des pertes d’autonomie. C’est aussi parce qu’elles peuvent être fatales.
Le risque de chute a de nombreuses origines potentielles :
· Les troubles liés aux problèmes de santé : perte de l’équilibre, syncope, douleur osseuse, faiblesse musculaire, etc. ;
· Une mauvaise hygiène de vie : mauvaise alimentation, actions et mouvements risqués, alcool, etc. ;
· L’environnement : vêtements inadaptés, mauvais aménagement du lieu de vie, conditions climatiques délicates, etc. ;
· Les médicaments capables d’altérer l’attention ;
· La réduction des capacités sensorielles ;
· L’âge avancé tout simplement.
Les conséquences attachées aux chutes ne sont pas exclusivement physiques. Elles peuvent également porter un coup sévère à la confiance en soi de la personne âgée qui en est victime.
L’une des principales conséquences des chutes des personnes âgées est le traumatisme crânien. Dans les cas où le choc ne touche pas la tête, il peut être source de fractures. Il donne ainsi souvent lieu à une fracture du bras, du bassin ou du col du fémur.
Lorsqu’elle n’est pas rapidement prise en charge et que l’immobilisation due à la chute s’étend sur plusieurs heures, la victime court de nombreux risques : une déshydratation, une hypothermie ou encore des escarres.
Une première chute fait naitre la crainte d’une autre chute. En réaction, la personne âgée peut éviter toute activité physique et s’isoler de plus en plus. Un tel choix accélère le phénomène de fonte musculaire, ce qui a pour effet d’aggraver le risque de chute et de réduire la qualité de vie.
Il existe diverses manières d’éviter les conséquences néfastes attachées aux chutes chez les personnes âgées. Elles sont globalement assurées par l’installation d’un détecteur de chute.
Le détecteur de chute peut prendre la forme d’un médaillon ou d’un bracelet couplé à un accéléromètre, capable de se déclencher automatiquement lorsque survient un choc, une chute brutale ou une vive accélération du pouls. Il peut aussi déterminer si la victime se relève ou demeure au sol.
La faiblesse de cette méthode tient à ce que le senior enlève souvent le bracelet au moment de dormir, ce qui en réduit l’efficacité.
Cela a mené au développement de dispositifs que le senior n’est pas tenu de porter, notamment à la téléassistance. Celle-ci peut prendre une forme passive : le déclenchement de l’alerte doit être fait par la personne âgée elle-même.
Dans le cas de la téléassistance active, le déclenchement se produit automatiquement dès lors que le dispositif, des capteurs de mouvement ou une caméra, détecte une chute. Ce type de dispositif tire son efficacité de sa sensibilité.
Certaines personnes âgées marquent cependant un intérêt très limité aux systèmes comportant des caméras qu’elles jugent intrusives et envahissantes pour ce qui est de l’intimité.
S’il est très difficile de supprimer tout risque de chute, il est cependant indispensable d’éviter que la victime demeure longuement au sol car une telle immobilisation ouvrirait la voie à des conséquences irréversibles.
S’il n’empêche pas les chutes, le détecteur de chute constitue néanmoins un moyen de garantir la sécurité de la personne âgée car il assure une réaction de secours suffisamment rapide pour espérer que des complications graves soient évitées.
Cette assistance automatique et dans des délais courts constitue un avantage substantiel.
L’installation d’un détecteur de chute permet en outre au senior de conserver son autonomie car autrement, la sécurité imposerait soit une admission dans un établissement de soins dédié aux personnes âgées soit la mise à disposition d’une assistance à la personne. Dans les deux cas, l’autonomie s’en trouverait réduite.
L’intérêt du détecteur de chute pour les proches consiste en une relative certitude quant à la sécurité de la personne âgée, même lorsqu’ils en sont éloignés.
A la retraite, s’ouvre un espace de liberté.
On a davantage de temps pour s’occuper de soi et de ses proches.
Cependant surgissent souvent des interrogations.
Que puis-je apporter aux autres ? mon temps ? mes connaissances ? mon savoir-faire ?…
Que vais-je faire ?
Pour que la retraite donne la possibilité de participer à la vie sociale et permette de « rester dans le coup », voici quelques pistes :
Les Lieux ressources – Carnet d’adresses
Vous vous occupez d’un proche âgé ou dépendant, prenez soin de vous en participant à des groupes de paroles.
GROUPES DE PAROLES ANIMÉS PAR DES PROFESSIONNELS
Public
Personnes ayant en charge une personne âgée dépendante à domicile
Objectifs
Échanger, s’informer et se soutenir entre les membres du groupe.
Renseignements auprès de l’animateur gérontologique près de chez vous.
Groupe de parole animé par un psychologue
Pour qui ?
Personnes ayant en charge un proche souffrant de la maladie d’Alzheimer
Pourquoi ?
Partager son expérience, rencontrer d’autres familles, exprimer ses doutes et ses angoisses…
ÊTRE ACTIF: LE RESTER, LE REDEVENIR, COMMENCER UNE ACTIVITÉ
L’heure de la retraite arrive ou est arrivée ! La pratique régulière d’une ou de plusieurs activités physiques est un des moyens les plus efficaces pour préserver sa santé. Pour vous persuader des bienfaits de l’activité physique, sachez qu’elle :
*Atténue les effets de l’âge,
*Réduit le risque d’être atteint de certaines maladies (maladies cardiovasculaires, diabète de type 2) et peut aider à les contrôler,
*Limite la perte de masse osseuse diminuant ainsi le risque d’ostéoporose,
*Améliore la posture et l’équilibre, ce qui réduit les maux de dos et les risques de chutes,
*Accélère le retour aux activités à la suite d’une maladie ou d’une opération,
*Facilite le contrôle du poids,
*Favorise la détente,
*Peut améliorer l’image et l’estime de soi,
*Diminue les symptômes de dépression.
Alors, profitez pleinement de toutes ces années qui sont devant vous : rester actif, redevenez-le ou commencez une activité physique qui vous correspond
CONSULTEZ TOUJOURS UN MÉDECIN AVANT D’ENTREPRENDRE UN PROGRAMME D’ACTIVITÉS PHYSIQUES.
La pratique régulière d’une activité sportive est bénéfique pour la santé (et n’oublions pas qu’elle fait même partie intégrante du traitement de certaines maladies).
Précautions à prendre
* Tenir compte du climat. Ni trop chaud, ni trop froid,
* Ne pas faire de sport en cas d’affection virale ou de traumatisme (grippe…),
* S’alimenter et boire correctement de l’eau plate avant, pendant et après l’effort,
* Avoir un équipement adapté. De bonnes chaussures par exemple,
* Ne pas se focaliser sur les performances. Car se surpasser peut mener aux accidents et aux conduites néfastes,
* Autant que possible, pratiquer une activité physique avec quelqu’un, ou au sein d’un groupe, pour la convivialité…et la sécurité.
Organisation de la séance d’activité physique
Échauffement
Au début de chaque séance, une période de 5 à 10 minutes doit être consacrée à l’échauffement.
Corps de séance
Il faut aussi équilibrer la séance au niveau des exercices : durée, intensité, fréquence
Consulter le guide au format PDF sur le site de l’INPES
Retour au calme
Penser également au retour au calme de 5 à 10 minutes à la fin de la séance…
Vous pouvez réaliser des exercices d’étirement. Quelques conseils : étirer lentement le muscle jusqu’au seuil de la douleur, celui ci durera 20 secondes minimum. Jamais d’à coup !
…et surtout faites-vous plaisir !
La retraite est une étape importante de la vie qui peut être synonyme de temps libre lié à l’arrêt de l’activité professionnelle. Manger et bouger font partie des plaisirs de la vie … et jouent un rôle important sur votre santé. A partir de 55 ans, il existe des recommandations spécifiques qui vous permettront de continuer à vivre en forme.
Il existe aussi des moyens d’être bien chez soi en adaptant son logement. De plus, la convivialité et les liens sociaux permettent de lutter contre la solitude et la sédentarité. Toutes les actions qui sont développées au niveau local participent de façon décisive à une entrée dans cette nouvelle étape de votre vie : une retraite active !
Quelles sont les clés d’un vieillissement actif et réussi ?
Cet outil permettra de vous guider lors de votre départ à la retraite dans vos recherches d’informations.
–> Si vous souhaitez avoir des informations sur la santé et/ou faire le point sur votre santé, rendez-vous vers la rubrique « En bonne santé »
–> Si vous souhaitez avoir des informations sur la nutrition, rendez-vous vers la rubrique « Bien manger »
–> Si vous voulez participer à une activité physique en Charente, rendez-vous vers la rubrique « Bien bouger »
–> Si vous souhaitez adapter votre logement, rendez-vous vers la rubrique « Bien chez soi »
–>Si vous voulez être bénévole en Charente, rendez-vous vers la rubrique « Bien avec les autres »
« Quel que soit votre âge, l’activité physique quotidienne est essentielle pour votre santé : elle protège de certaines maladies (hypertension artérielle, maladies cardiovasculaires, diabète, ostéoporose,…), prévient la prise de poids, préserve l’autonomie et maintient le capital musculaire. Elle améliore la qualité de vie en procurant une meilleure forme physique et un meilleur moral. Une notion simple : l’équivalent d’au moins 30 minutes de marche rapide chaque jour. Si vous ne pouvez pas consacrer 30 minutes d’affilée à une activité physique, faites plusieurs périodes d’au moins 10 minutes. »
*Extrait du livret Plan National Nutrition Santé (PNNS) « la santé en mangeant et en bougeant », le guide nutrition à partir de 55 ans.
Être Actif : le rester, le redevenir, commencer une activité – Recommandations – Les adresses sportives en Charente
« Il est possible de vieillir chez soi et de bien vieillir chez soi grâce à des aménagements adaptés. La possibilité de rester dans son logement dépend, en partie, de la façon dont l’habitat est adapté aux besoins. Lorsque vous entreprenez des travaux d’aménagement de votre logement, quelque soit votre âge, il est important d’anticiper les besoins d’aménagement liés au vieillissement, notamment pour préserver l’autonomie des seniors :
– le confort et la sécurité du logement (chauffage, isolation, installation électrique, …)
– l’installation d’équipements adaptés au vieillissement (douche à l’italienne, WC surélevé…). Ces aménagements facilitent le maintien à domicile et représentent des {anchors} importants pour une vie plus sereine. »
Actuellement, de nombreuses personnes âgées n’envisagent pas de passer le reste de leur vie dans une maison de retraite. Elles préfèrent de loin vieillir chez elles. Leur famille et leurs proches cherchent donc les moyens pratiques pour assurer leur maintien à domicile. Pour cela diverses solutions sont possibles. Il suffit d’adopter celle qui peut répondre aux besoins du senior concerné.
Dans le cadre d’un maintien à domicile d’une personne âgée, on a à disposition diverses options :
– L’aide à domicile : cette option est à choisir dans le sens où l’on souhaite l’intervention d’un tiers pour aider les personnes dépendantes ou âgées pour diverses tâches. Il peut s’agir de la préparation des repas, des ménages, de faire les courses, etc. Ce genre de service peut être financé par des aides financières.
– Le proche aidant : cette option se distingue de la première par la nature de la relation avec la personne âgée. Le proche aidant peut être l’enfant de cette dernière ou son conjoint. Il peut effectuer les mêmes tâches qu’une aide à domicile.
– La téléassistance : une solution qui se popularise et de plus en plus convoitée. La téléassistance consiste à permettre à la personne âgée de joindre une plateforme pour diverses situations. Cela peut être une détresse médicale ou un problème qui lui met en danger. Elle peut également contacter un téléassistant quand elle souhaite tout simplement engager un dialogue avec quelqu’un. Pour bénéficier du service, il convient choisir et signer un contrat d’abonnement. On a le choix entre un service d’urgence uniquement ou une formule plus avancée avec des services d’aide dans le quotidien. L’avantage de cette option est sa grande disponibilité. En effet, le service est actif 7j/7 et 24h/24. Ce qui n’est pas le cas d’une aide à domicile. Pour plus d’informations, cliquez ici.
Le type d’assistance aux personnes âgées ou dépendantes dépend de leur niveau de dépendance ou d’autonomie. Quoi qu’il en soit, toutes ces formes d’aides visent à optimiser l’autonomie des seniors et à leur permettre de rester dans leur maison le plus longtemps possible :
– Assistance dans les activités de la vie quotidienne : cela est nécessaire lorsqu’une personne âgée n’est plus apte à se vêtir, à se doucher, se coucher seule, etc. bref, quand elle n’a plus la faculté d’accomplir les divers gestes du quotidien. Ainsi, une personne est engagée pour passer tous les jours à son domicile et l’aider.
– Assistance pour divers travaux du quotidien : le senior peut encore faire les activités mentionnées ci-dessus. Mais elle n’arrive plus à faire des activités qui requièrent le physique comme faire le ménage, les courses, le repassage, etc. Dans ce cas, l’intervention d’une aide à domicile n’est pas journalière mais à une fréquence de 1 à 2 fois par semaine.
– Assistance administrative : ce type d’assistance est destiné à aider un senior dans ses démarches administratives. Ce service a la personne consiste aussi à gérer le courrier ou les prises de rendez-vous. Les différentes procédures administratives peuvent se transformer en de véritables cauchemars pour les personnes âgées avec les allers-retours.
– Assistance en cas d’urgence : cette assistance est octroyée sous la forme d’un dispositif de téléassistance. Elle peut être associée à d’autres services : conciergerie, convivialité, etc.
À l’occasion du maintien à domicile d’un senior, on peut embaucher un professionnel en optant pour l’un des modes contractuels suivants :
– Recourir à un prestataire : de nombreuses entreprises se spécialisent dans les services à la personne et emploient de ce fait des intervenants à domicile. Dans ce cas, on ne s’occupe plus des démarches administratives et juridiques de l’intervention du professionnel sollicité car c’est la société qui l’emploie qui s’en charge.
– Recourir à un mandataire : c’est la personne qui sollicite l’intervenant qui a le titre d’employeur. Le mandataire sert uniquement d’organisateur d’intervention. Tout comme un prestataire, il traite également les formalités administratives en rapport avec le professionnel.
– L’emploi direct : on ne fait pas appel à un prestataire ni à un mandataire mais on effectue soi-même la recherche de l’intervenant. Dans ce cas, en plus de la quête, on gère en même temps l’intégralité des démarches juridiques et administratives. Cette solution est intéressante si on veut réaliser des économies. Mais les formalités demeurent des tâches contraignantes.
La retraite est une étape de la vie qu’on ne peut malheureusement pas changer. On doit tous passer par là et quand l’un de ses proches commence à vieillir tout en étant malade, il est plus qu’essentiel de rechercher une maison de retraite adaptée à son profil. Dans les Bouches-du-Rhône, comment alors trouver la bonne maison de retraite médicalisée ou EHPAD parmi les 182 établissements sur les lieux ?
Dans les Bouches-du-Rhône, en particulier à Marseille, les EHPAD ou Établissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes sont présents un peu partout. Mais pour faire son choix, on doit en premier lieu tenir en compte de la proximité géographique. L’établissement devra être assez proche du lieu de domicile de ses proches et de sa famille. En effet, certains séniors se sentent mieux en pensant qu’ils sont toujours proches du domicile de leurs enfants et de leurs familles. Aussi, pour pouvoir fréquemment rendre visite la personne en EHPAD, il est bien de se demander s’il ne serait pas préférable d’opter pour un établissement proche de son domicile.
A priori, un EHPAD proche de l’ancien lieu de domiciliation d’un sénior lui permettra de toujours conserver ses repères pour continuer à fréquenter les relations qu’il a entretenues pendant de nombreuses années envers son entourage. Sans conteste, si ce lieu est proche du domicile de ses enfants, ces derniers pourront le rendre visite très fréquemment pour que sa santé aille mieux et qu’il retrouve le sourire et la joie de vivre. Toutefois, certaines personnes en EHPAD préfèrent garder des distances par rapport à leurs anciens domiciles.
Pour plus d’informations sur les bons EHPAD dans les Bouches-du-Rhône, plus particulièrement à Marseille, visitez le site de www.capretraite.fr.
En se référant à la situation géographique de plusieurs maisons de retraite médicalisées, on pourra par la suite faire une liste pour faire l’objet d’une présélection. À part cette situation géographique, la présélection se fera en fonction de la caisse de retraite complémentaire du retraité et des services en annexes. On pourra également se référer aux bouches à oreilles et demander l’avis du voisinage.
Actuellement, de nombreux sites en ligne répertorient l’adresse des EHPAD à Marseille pour vous faciliter la tâche.
Pour le choix du meilleur EHPAD à Marseille, il est aussi important de faire des visites et tenir compte de l’environnement et les accessibilités au lieu. Après avoir présélectionné une liste de plusieurs EHPAD intéressants, il est plus que primordial de tous les visiter avant de prendre la décision finale. Cette visite permettra notamment de savoir si la personne qui y passera ses futures journées y est à l’aise. En rencontrant l’équipe de direction, on pourra notamment poser des questions pertinentes sur la conception du lieu, le déroulement des journées en général de la maison de retraite. Cette visite aura aussi pour objet de connaitre les détails sur le contrat du séjour et les règlements en interne de l’établissement ainsi que le tarif proposé pour la chambre médicalisée dans les Bouches-du-Rhône.
Les questions à poser lors de cette visite pourront concerner les repas, les soins, les activités proposées, la présence des professionnels pendant la nuit et les possibilités de sortir en dehors de l’établissement. La visite du lieu permet aussi de connaitre son environnement global pour répondre à certaines questions. Est-il situé en centre-ville ? Les trottoirs aux environs sont-ils adaptés à une personne à mobilité réduite ?
En ce qui concerne l’accessibilité au lieu, pourrait-on facilement se garer quelque part ? Ou est-ce que l’EHPAD est proche d’un lieu de stationnement pour transport commun ? En faisant le tour de plusieurs établissements, celui qui répondra aux mieux à ces questions constituera le meilleur choix.